<501>wic, puisque foire y a. Voilà une terrible épître, et d'une longueur qui ennuierait un prince moins patient que V. A. R., dont je demande mille pardons, espérant de l'obtenir par une assurance bien sincère et véritable que je suis avec beaucoup de respect et un attachement inviolable, etc.b


b Ici s'arrête notre manuscrit, et probablement la correspondance de Frédéric avec le comte de Manteuffel, car le Journal secret du baron de Seckendorff dit, p. 160, 11 décembre 1736 : « La disgrâce du Diable de la part de Junior (le Prince royal) saute aux yeux; » et, p. 164, 16 décembre : « Le Diable me confie que Suhm a parlé à son sujet avec Junior, et que celui-ci dit que pendant le voyage de Prusse il a reçu des avis des chipotages du Diable, et que là-dessus il a laissé tomber la correspondance, pour ne point s'exposer à des tracasseries, etc. » Les amis du comte de Manteuffel attribuèrent sa disgrâce au capitaine baron de La Motte Fouqué, honoré à Rheinsberg, depuis le mois d'octobre, de la plus grande confiance. Voyez le Journal secret, p. 159 et 160, et t. XX, p. 123 de notre édition.