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A M. DE HERTZBERG.a

Potsdam, Ier août 1779.

L'état critique de votre santé me fait de la peine, et je vous permets de vous rendre pour six semaines à Pyrmont, pour éprouver de nouveau la vertu des eaux minérales. Je serai bien aise si elles vous font tout le bien qu'on vous en fait espérer, et vous pourrez partir pour cette ville quand vous le jugerez à propos. Mais avant de partir, vous aurez soin de m'indiquer un homme discret et maître des deux langues, auquel je pourrais confier la traduction d'un mémoire français en allemand. J'en ai besoin à l'heure qu'il est, et je l'attends de votre choix.

Sur ce, etc.b

Je voudrais volontiers faire traduire une pièce française en allemand. Indiquez-moi, je vous prie, un homme qui entend bien les deux langues, et qui est capable de traduire l'original avec toute sa force.a

AU MÊME.

Potsdam, 3 août 1779.

Connaissant la pureté de la source d'où vient la proposition que vous me faites, j'agrée le sieur Dohm pour le nouveau poste que vous voulez créer dans mes Archives, et je vous abandonne entièrement le soin de sa vocation et de son installation, tout


a Les deux lettres qui suivent sont étrangères à la correspondance de Frédéric avec le comte de Hertzberg sur l'écrit : De la littérature allemande, etc.

b De la main d'un secrétaire.

a De la main du Roi.