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1. A MADAME DE BÜLOW, NÉE DE FORESTIER.

Potsdam, 10 avril 1780.

J'excuse votre demande du 14. C'est un cœur maternel qui soupire après la démission de son fils. Mais votre tendresse vous fait sûrement illusion sur l'état de sa santé. Mon lieutenant-général,a son oncle, connaît bien mieux sa constitution. Elle n'est pas aussi délicate que vous prétendez, et tout ce qu'il y a, c'est que j'ai déjà observé depuis bien longtemps qu'il n'aime pas sa vocation, et qu'il préfère une autre carrière.

Sur ce, etc.

2. A LA MÊME.

Potsdam, 13 mai 1780.

Le tableau est sûrement trop chargé, que votre lettre du 11 présente de la constitution et de la santé de votre fils. C'est la trop grande tendresse d'une mère qui l'a tracé, et je ne suis point surpris des nuances tranchantes qu'elle y a mises. Mais elles ne m'éblouissent point, et vous n'avez vous-même qu'à consulter votre beau-frère sur la santé de ce fils chéri, pour vous convaincre qu'elle n'est pas aussi délicate que vous vous imaginez. D'ailleurs, vous n'avez qu'à considérer quel sort attendrait votre fils, si je cédais à vos instances réitérées, et qu'il quittât effectivement mon service. Nullement au fait de l'économie rurale, quatre ou


a Christophe-Charles de Bülow. Voyez t. V, p. 101, et t. VI, p. 166.