53. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 31 décembre 1765.

Bon jour et bon an, mon cher ami. Je vous envoie un présent de vieillard à vieillard : une chaise commode que vous pouvez <143>trousser et baisser selon votre fantaisie, du vrai baume de la Mecque pour restaurer vos forces, et des breloques de ma manufacture de porcelaine pour vous amuser. Quand je vous verrai, l'été, à Potsdam, je vous ferai quelque galanterie plus solide. En attendant, je fais, mon cher ami, des vœux pour votre santé, vous assurant que personne n'y prend plus de part que votre ancien et fidèle ami.