44. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 25 avril 1765.

Mon cher ami, j'ai eu depuis cinq semaines la goutte et les hémorroïdes d'une façon plus violente que je ne les ai eues jamais; et, comme le mal est passé, et que je commence à me remettre à présent, je n'ai rien de plus pressé que de vous donner de mes nouvelles. Je souhaite d'en apprendre de bonnes de votre part, et que votre santé aille en augmentant. J'espère, mon cher, que ce que je vous en écris ne vous sera pas désagréable, et que votre réponse me tranquillisera sur l'état de votre santé.

Adieu, mon cher; je vous embrasse de tout mon cœur, et j'espère que vous ne serez pas fâché si je viens chez vous en allant à Magdebourg.