<91>C'est ce que je vous souhaite, ne pouvant que souhaiter. Au reste, je prie le Seigneur Dieu, monsieur le baron, qu'il vous ait, etc.

aVous trouverez ma lettre bien folle, et moi aussi.

25. AU MÉME.

Potsdam, 17 octobre 1763.

J'ai reçu, à la suite de votre lettre du 16, la note de ce qui serait nécessaire d'être fait et ajusté pour l'entrée et l'audience de l'internonce ottoman. Sur quoi je vous dirai que, quant aux deux trompettes dûment habillés, je donnerai mes ordres au commandeur de mes gardes du corps, le major de Schätzel, afin qu'il donne ces deux trompettes de ce corps, et qu'il fasse ajuster ce qu'il leur faut à cet usage.

Pour ce qui regarde l'estrade pour l'audience publique, placée sous un dais, de même que le fauteuil et la table garnie, etc., vous saurez conserver le dais que vous avez proposé, auquel il n'y aura rien à changer, et moins encore à faire couvrir cela de drap d'or. Il suffira, à ce qu'il me paraît, que tout ceci soit couvert de quelque couverture de soie, qu'on trouvera déjà à la main; ce que vous arrangerez de la manière qu'il le faut avec le tapissier, qui doit se conformer à ce que vous lui direz à ce sujet.

Quant au cheval de bride que le comte de Finckenstein doit fournir à l'interprète de la cour, je donne mes ordres à mon écuyer de Schwerin, afin que, outre les six chevaux de selle harnachés à la turque, au sujet desquels et de leurs harnais il a déjà ordre de tout arranger et de tenir prêt, il ait soin du septième cheval et de son harnais, que le comte de Finckenstein enverra, à l'usage susdit, pour l'entrée de l'internonce. Pour ce qu'il faut aux autres meubles nécessaires dans les maisons que l'internonce occupera, tant à Weissensee qu'à Berlin, je viens d'écrire là-


a De la main du Roi.