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60. AU MÊME.

Potsdam, 10 mai 1775.

Monsieur le comte de Hoditz, j'apprends avec plaisir par votre lettre du 5 avril que l'état de votre santé se rétablisse un peu; je souhaite que cela continue et aille toujours mieux. Si vous venez à Neisse, je serais charmé de vous y voir, et, si tant est que vous ayez besoin de quelques secours, vous pourrez vous expliquer plus clairement sur la nature de ceux que vous attendez de ma part. Et sur ce, etc.

bExpliquez-vous plus nettement, mon cher comte, sur vos besoins.

61. AU MÊME.

Potsdam, 19 juin 1775.

Monsieur le comte de Hoditz, le détail de vos embarras domestiques m'a fait une peine infinie, et il est tout naturel qu'il ait excité en moi le désir ardent d'être à même de vous en délivrer. Jusqu'ici je ne vois pas comment satisfaire un désir aussi conforme à mes sentiments pour vous. Cette idée m'occupera cependant toujours, et je vous prie d'attendre mon arrivée en Silésie. Peut-être alors pourrai-je vous soulager et contribuer au rétablissement de votre bonheur et prospérité. Sur ce, etc.


b De la main du Roi.