<171>Adieu, mon cher ami; ménagez bien votre santé, aimez-moi toujours, et soyez persuadé que, comme de tous vos amis je suis le plus ancien, j'en suis aussi le plus fidèle.

110. AU MÊME.

Potsdam, 5 septembre 1773.

La lettre de félicitation que vous venez de m'écrire sur mon heureux retour de la Silésie m'a été d'autant plus agréable, qu'elle m'est une marque assurée de la continuation de votre attachement pour moi. Recevez-en ici mes sincères remercîments et les vœux que je fais en même temps pour votre conservation, en priant Dieu, etc.

aJe souhaiterais, mon cher ami, que vous fussiez en situation que je pusse vous embrasser chez moi.

AU FILS DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Potsdam, 10 mai 1774.

Je viens de recevoir les marques de l'ordre de l'Aigle noir dont feu votre digne père était décoré, de même que le cheval de service que vous m'avez adressé sous le 9 de ce mois; et, voulant bien vous remercier de l'envoi que vous m'en avez fait, et vous réitérer à cette occasion les assurances de ma protection et bienveillance royale, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.


a De la main du Roi.