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39. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 24 décembre 1764.



Sire,

Quoique la réception de votre belle porcelaine me cause beaucoup de joie, cette joie ne saurait néanmoins surpasser celle que je ressens de la satisfaction que vous doit donner la réussite de cette fabrique, puisque c'est votre production et votre ouvrage, qui répond à tout le reste de vos entreprises. Je vous en félicite, Sire, et ne doute pas que ce grand et bel établissement ne parvienne bientôt à sa dernière perfection.

Agréez, Sire, les vœux sincères de mon cœur pour le renouvellement d'année et la conservation de votre santé. Je suis, etc.

40. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Le 10 février 1765.

Je vous envoie, mon cher ami, un fragment de pâté du Périgord véritable, avec des truffes qui viennent de ce pays-là. Je souhaite qu'il vous ragoûte, et que cette occasion me procure des nouvelles de votre santé, car, quoique voisin, je n'apprends pas le mot de ce qui vous regarde, bien que personne ne s'y intéresse plus que votre ancien et fidèle ami.

41. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 11 février 1765.



Sire,

Je suis très-sensible à la bonté de votre gracieux souvenir, et me réjouis fort de vous savoir dans votre repos. Il paraît très-