<184>en aucune façon s'entendre à la paix, et que par conséquent cette campagne aura lieu, quoi qu'il en puisse arriver. Quoique la charge me reste seul, et que je garde le nord et le sud de l'Europe sur mes épaules, il en faut passer par là et s'en fier à la fortune, si l'on peut cependant sans présomption se fier à son inconstance. Si vous voulez donc vous fier à mes faibles lumières, je crois, madame, qu'il ne sera temps de parler que lorsque nous aurons des nouvelles d'Angleterre qui marquent que les esprits se rapprochent, et qu'il y a apparence que l'on pourra convenir de la paix. Dès que mes nouvelles me le marqueront, je vous écrirai simplement que l'on disait que vous deviez depuis longtemps une réponse à la princesse de Galles, et que je croyais que cela lui ferait plaisir si vous lui écriviez. Voilà mon sentiment, madame, au vrai, tel que je me le conseillerais à moi-même, si j'étais en votre place. Le Mercurea pourra être dans deux jours à Lo.,b d'où il pourrait bien encore repasser à Pa.c Vous voyez que tout cela ne va pas aussi vite qu'on le désire; mais encore est-ce beaucoup, si l'on peut réussir. Je suis avec la plus haute estime,



Madame,

de Votre Altesse
le très-fidèle cousin et serviteur,
Federic.

19. A LA MÊME.



Madame,

Je crois qu'il sera bientôt temps d'écrire en Angleterre. Je me recommande à votre souvenir.


a M. d'Edelsheim. Voyez t. V, p. 43 et 44.

b Londres.

c Paris.