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A LA VEUVE DU GÉNÉRAL DE FORCADE.

(10 avril 1765.)

Je profite du premier moment de ma convalescence pour vous faire connaître la part que je prends à la perte que vous avez éprouvée, et ce que je veux faire pour soulager votre juste douleur. Je vous donne une première pension de cinq cents écus pour les longs et fidèles services que m'a rendus votre époux, une seconde de pareille somme en considération de votre heureuse fécondité, et une troisième, également de cinq cents écus, pour vous aider à élever vos enfants. Je n'ai plus qu'à vous recommander de faire en sorte qu'ils marchent sur les traces de leur père.