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46. A M. JORDAN.

Schweidnitz, 15 mars 1741.

Cher Jordan, lorsque ta santé te permettra de venir ici, tu me trouveras tout disposé à te faire bonne réception. Je suis ici en situation avantageuse, et nos affaires, grâce au ciel, vont à merveille; mais la philosophie n'en va pas moins son train, et sans ce maudit penchant que j'ai pour la gloire, je t'assure que je ne penserais qu'à ma tranquillité.

Adieu, cher Jordan; j'espère de te voir bientôt ici. Ne m'oublie pas, et sois persuadé de l'estime et de l'amitié véritable que j'ai pour toi. Mes compliments à Césarion.