A LA VEUVE DE SUHM, A DESSAU.

Berlin, 21 mai 1785.

La nouvelle de la mort de votre mari, maître des postes à Dessau, m'a fait beaucoup de peine. La dernière lettre que je lui ai adressée, il n'y a guère longtemps, sur son lit de mort, vous en aura déjà prévenue. Je l'estimais pour son mérite, ainsi que pour les services qu'il m'a rendus tant dans le militaire que dans le civil, et je prends par cela même une part bien sincère à sa perte. Vos fils, s'ils marchent sur les traces de leur père, auront, en temps et heu, part à ma bienveillance et protection. Et pour vous, je vous souhaite toutes les consolations nécessaires dans votre juste douleur, priant, sur ce, Dieu qu'il vous ait en sa sainle et digne garde.

Federic.