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XIV. COPIE DE LA RÉPONSE DU ROI A LA LETTRE CI-DESSUS.

Ce 25 juillet 1778.



Madame ma sœur,

La lettre que Votre Majesté Impériale et Royale a eu la bonté de m'écrire, m'est bien parvenue. J'attendrai, madame, ce qu'elle et son auguste fils jugeront à propos de décider sur la situation actuelle des affaires, et je dois prévoir des suites heureuses de leur sagesse et de leur modération. Je réitère encore à Votre Majesté Impériale et Royale l'assurance que je lui ai donnée précédemment, que je compasserai si bien mes démarches, qu'elle pourra être sans inquiétude sur le sort des personnes qui, à bon droit, lui sont chères et précieuses. Rien de décisif ne se passera avant, madame, que Votre Majesté Impériale et Royale n'ait jugé à propos de me faire tenir sa réponse. Je suis avec toute l'admiration et la plus haute considération,



Madame ma sœur,

de Votre Majesté Impériale et Royale
le bon frère et cousin,
Federic.