<49> de Glatz, toute la Silésie, de même que la principauté de Crossen avec le cercle de Züllichau et les susdits fiefs de Bohême possédés par ledit roi en Lusace : en ce cas, Sa Majesté Polonaise aura, outre la principauté, le cercle et les fiefs qu'on vient de nommer, le district de Schwiebus, appartenant autrement à la Silésie.

Et pour que Sa Majesté le roi de Pologne, électeur de Saxe, soit d'autant plus assuré, du moins et pour le pis aller, de ces dernières acquisitions, Sa Majesté la reine de Hongrie et de Bohême s'engage de la manière la plus forte et la plus solennelle, que Sa Majesté le roi de Pologne, électeur de Saxe, doit avoir précisément les mêmes sûretés pour ces nouvelles acquisitions qu'elle aura ou pourra avoir pour la réacquisition de ses anciens États patrimoniaux, c'est-à-dire, la Silésie et la comté de Glatz; de sorte que tout doit aller à pas égaux, et qu'elle ne saurait se prévaloir plus tôt de la possession de toute la Silésie, que lorsque Sa Majesté le roi de Pologne se trouvera pareillement dans la possession de sa quote-part aux conquêtes. A cette fin, les troupes saxonnes de Sa Majesté Polonaise resteront dans la Silésie reconquise jusqu'à ce que sa quote-part sera effectuée, du moins selon le dernier des cas ci-dessus énoncés. Après quoi, les hauts contractants se garantiront réciproquement, pour eux et pour leurs héritiers et successeurs à perpétuité, tout ce qu'à l'un et à l'autre sera tombé en partage, en tâchant d'en obtenir aussi la garantie de leurs alliés.

En foi de quoi, Leurs Majestés ont signé, chacune de propre main, un exemplaire de la même teneur de cet acte séparé et secret, pour être échangé l'un contre l'autre, et y ont fait apposer leurs sceaux royaux.

Fait à Leipzig, ce 18 mai 1745.

(L. S.)Auguste, Roi.