<261> hommes d'infanterie et de six mille hommes de cavalerie, soit en troupes, soit en argent, au choix de l'Impératrice-Reine.

Article III.

Ce secours en argent est évalué à trois millions quatre cent cinquante-six mille florins par an.

Article IV.

Le roi de France se charge seul du subside à payer à la Suède.

Article V.

Il promet de soudoyer le corps des troupes saxonnes, et de le renvoyer à la disposition de l'Impératrice-Reine, dès qu'elle le demandera.

Article VI.

Les deux parties s'engagent de procurer au roi de Pologne, électeur de Saxe, non seulement la restitution de ses États, mais aussi un dédommagement proportionné.

Article VII.

Le roi de France promet d'employer cent mille hommes en Allemagne, pour couvrir les Pays-Bas autrichiens et les États de l'Empire.

Article VIII.

La sûreté des côtes de Flandre ayant exigé que les places d'Ostende et de Nieuport fussent mises à l'abri de toute insulte, et le Roi Très-Chrétien ayant voulu se charger de la défense de ces deux places, elles demeureront confiées à la garde de ses troupes pendant tout le temps que durera la présente guerre entre la France et l'Angleterre; mais cet arrangement, uniquement relatif à la sûreté desdites places, ne doit porter aucun préjudice au droit de souveraineté de l'Impératrice-Reine.

Article IX.

Le roi de France promet cependant de restituer les places de Nieuport et d'Ostende, même avant sa paix avec l'Angleterre, si l'on en convenait ultérieurement.