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71. DU PRINCE DE PRUSSE.

Oranienbourg, 8 décembre 1757.



Mon très-cher frère,

Je vous félicite, mon très-cher frère, de la victoire que vous venez de remporter. Soyez persuadé que les malheurs qui m'ont effacé de votre souvenir et privé de votre estime n'ont point éteint les sentiments qui me font prendre part à tout ce qui contribue à la gloire de vos armes, à la vôtre, et à la conservation de l'État. Cette façon de penser ne me quittera qu'avec la vie.

J'ai l'honneur d'être, etc.