<V> Frédéric. Notre recueil se compose de cent dix-sept lettres, dont cent onze de Frédéric et sixa de la Reine. A l'exception d'une pièceb que nous devons aux Archives de Brunswic, nos lettres sont toutes imprimées sur les autographes conservés aux Archives de la maison royale. Nous avons puisé à la même source douze piècesc qui ne se trouvent pas dans l'ouvrage de M. de Hahnke. En revanche, nous avons omis douze lettres sans date et sans importance, comprises dans son recueil.d

II. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LA REINE SOPHIE SA MÈRE. (7 février 1732 - mai 1757.)

Sophie-Dorothée, fille de l'électeur George-Louis de Hanovre, qui devint roi d'Angleterre en 1714 sous le nom de George Ier, et de la princesse Sophie-Dorothée de Brunswic-Lünebourg, naquit à Hanovre le 16 mars (27 mars nouveau style) 1687. Elle épousa, le 28 novembre 1706, Frédéric-Guillaume, Prince royal et, depuis le 25 février 1713, roi de Prusse. De ce mariage naquirent, outre trois fils et une fille qui moururent fort jeunes : en 1709, la princesse Wilhelmine, margrave de Baireuth; en 1712, Frédéric II; en 1714, la princesse Frédérique, margrave d'Ansbach; en 1716, la princesse Charlotte, duchesse de Brunswic; en 1719, la princesse Sophie, margrave de Schwedt; en 1720, la princesse Ulrique, reine de Suède; en 1722, le prince Auguste-Guillaume; en 1723, la princesse Amélie, abbesse de Quedlinbourg; en 1726, le prince Henri; et en 1730, le prince Ferdinand.

La reine Sophie, veuve depuis le 31 mai 1740, mourut à Berlin, au château de Monbijou, le 28 juin 1757. Son corps fut déposé, non à Potsdam, auprès celui de son mari, mais dans le caveau de la cathédrale de Berlin, selon le désir qu'elle en avait formellement exprimé. Le 2 juillet 1757, Frédéric, alors à son quartier


a Numéros 22, 48, 51, 53, 89 et 99.

b Numéro 36.

c Numéros 59, 64, 67, 69, 103, 105, 108, 109, 110, 111, 113 et 116.

d Sous les numéros 10, 15, 17, 19, 25, 28, 29, 30, 31, 37, 38 et 43.