<318> refuse, Blumenthal.a Je verrai comment je parviendrai à ajuster cette affaire; il ne s'agit que de savoir s'ils accepteront.

J'ai engagé un peintre habile pour travailler à votre maison, à Berlin; il doit faire les plafonds de la salle et de la galerie. Ayez la bonté de me dire les sujets qui vous feraient le plus de plaisir pour ces plafonds; il pourra d'abord commencer celui de la salle, qu'il pourra finir vers l'hiver. J'attends sur cela, mon cher frère, ce qu'il vous plaira de me marquer, pour le mettre tout de suite à l'ouvrage.

Je vais après-demain à Charlottenbourg, pour achever de constater le tableau général des finances pour cette année, et y finir toutes les affaires relatives à l'armée et à l'artillerie, ainsi que l'économie générale, dont Wartenberg est chargé.b Ma sœur Amélie va beaucoup mieux; je suis persuadé que vous y prenez part. D'Alembert est ici;c je ne sais s'il restera, ou s'il ne se fixera pas ici; c'est un homme de beaucoup de savoir et de connaissances. Je suis avec la plus parfaite tendresse, etc.

159. AU MÊME.

Charlottenbourg, 16 (juillet 1763).



Mon cher frère,

Puisque vous ne voulez pas décider des plafonds de votre salon, je tâcherai de m'en acquitter de mon mieux; nous ferons quelque repas


a Le lieutenant-colonel Hans-Auguste de Blumenthal eut la place. Il avait commandé la garde du corps de 1747 à 1757, époque où ses blessures l'avaient obligé de quitter le service.

b Voyez t. VI, p. 104.

c Voyez t. XVIII, p. 261; t. XX, p. 328; t. XXIV, p. XI, 418 et 419.