<311> revenus que vous tirez tous deux de ces terresa sont trop nécessaires pour qu'on les néglige, et je vous rendrai compte de ma commission à Berlin. Je suis, etc.

149. AU MÊME.

Torgau, 14 (mars 1763).



Mon cher frère,

Je profite du départ de mon neveu pour vous répondre à votre lettre. J'ai replié les troupes jusqu'ici, et après-demain je verrai la Princesse royale,b et de là je partirai pour la Silésie. Mon neveu a vu aujourd'hui le champ de bataille qui, passé deux ans, m'a fait passer de mauvais quarts d'heure. J'ai tout plein d'affaires à finir ici, ce qui m'oblige d'abréger ma lettre, en vous assurant de la tendresse avec laquelle je suis, etc.


a Le prince Henri possédait en Silésie les bailliages d'Auras et d'Oels, qui avaient été ruinés par la guerre. Le 26 décembre 1757, Frédéric lui avait écrit de Striegau : « Comme je suis ici dans le voisinage de vos terres, je ferai ce qui dépendra de moi pour que vous n'en souffriez pas, et que vos intérêts pâtissent le moins possible des calamités générales. »

b Voyez t. XXIV, p. IV, 51, 186 et 193; et ci-dessus, p. 307, no 146.