<678>haite de tout mon cœur que vous trouviez toutes les consolations dont vous avez besoin. Donnez à votre juste douleur tout le temps que les droits de la nature vous demandent; mais souvenez-vous en même temps que vous avez une famille qui a besoin de votre appui, et à laquelle votre conservation est d'un prix infini. S'il ne dépendait que de moi d'alléger vos peines, je m'y emploierais avec empressement; mais je n'y vois jusqu'ici aucun moyen, et pour ce qui est du régiment de votre époux défunt, je ne saurais non plus être garant que votre fils l'obtienne. Sur ce, etc.

20. A LA MÊME.

Potsdam, 17 septembre 1773.



Madame la comtesse de Skorzewska,

Très-sensible aux regrets que vous me témoignez, par votre lettre du 14 de ce mois, d'être obligée de rester avec la plus grande partie de vos biens sous la domination polonaise, événement que les circonstances ont déterminé et rendent inévitable, vous pouvez toujours compter que je ne resterai pas moins de vos amis, et parfaitement disposé à vous en donner les marques les moins équivoques. Et quoique je n'aie pas, à vous dire le vrai, tout ce crédit auprès du roi de Pologne que vous me croyez bien, je ne laisserai cependant pas de m'intéresser toujours vivement en votre faveur, ne fût-ce que pour vous confirmer les effets de ma bienveillance, de laquelle voulant encore vous réitérer ici les assurances, je prie Dieu, etc.