<639> je me tiens assuré que vous en userez avec toute la discrétion imaginable, je serais infiniment flatté si vous vouliez donner votre agrément sur tout ce que je viens de vous mander, et me marquer par quelques mots de réponse ce que vous en pensez. Je vous prie, au reste, d'être persuadée que je ne discontinuerai point de m'employer à vous être utile dans l'affaire dont il s'agit, et de me croire avec des sentiments d'estime,



Madame ma cousine,

Votre très-bon cousin,
Federic.

2. A LA MÊME.

Berlin, 6 janvier 1744.



Madame ma cousine,

Je ne doute nullement que ma lettre du 31a du mois de décembre passé ne vous soit bien rendue. La part sincère que je prends à tout ce qui peut avancer les intérêts de votre maison m'oblige de vous dire que, selon tous les avis qui me sont venus depuis ce temps-là de Pétersbourg, l'affaire en question est en si bon train, qu'il y a tout lieu d'espérer qu'elle parviendra à sa maturité, pourvu que le secret en soit présentement bien ménagé, et que vous vouliez presser votre départ vers Moscou autant qu'il sera possible, pour ne perdre point des moments si favorables. Je vous prie d'être assurée des sentiments d'estime avec lesquels je suis, etc.


a Du 30.