<132> finir cette guerre, qu'il n'a pas tenu à elle d'éviter, et dont le motif la couvre de gloire. Puisse l'hiver prochain inspirer à vos ennemis des dispositions plus raisonnables et plus pacifiques!

M. de Catt remettra à V. M. un Éloge de La Motte qu'on m'a demandé pour un journal, et qui contient, à ce que je crois, un jugement sain sur les ouvrages de cet auteur. Je serais très-flatté que ce petit morceau méritât le suffrage de V. M.

Elle a dû recevoir ou elle recevra bientôt un ouvrage très-savant de médecine, que l'auteur, M. Barthès, m'a prié de mettre aux pieds de V. M., et de lui demander le titre d'académicien de Berlin, dont il est digne par ses talents et par ses travaux.

M. de Rougemonta est en peine si V. M. a reçu la dernière lettre qu'il a eu l'honneur de lui écrire, et désirerait que V. M. voulût bien l'honorer d'un mot de réponse. C'est un homme fort honnête, fort attaché à V. M., et très-digne de ses bontés.

Je n'entretiendrai pas V. M. de toutes les sottises qui se font et qui se disent, et qui se lisent ou ne se lisent pas, dans le séjour que j'habite. Je lui apprendrai seulement qu'il y a des hommes assez vils, et par malheur pour eux en assez grand nombre, pour jeter les hauts cris sur le sujet de prix que l'Académie a proposé; que les curés de Paris ont voulu sur cela présenter requête au gouvernement, et que le gouvernement leur a imposé silence.

Je suis avec la plus vive reconnaissance et le plus profond respect, etc.


a Banquier du Roi, à Paris.