<387> continue de votre part, crainte de différer ou de retarder votre rétablissement. Si vous suivez cet avis, j'espère de vous voir bientôt recouvrer votre première santé, ce dont personne ne sera plus charmé que moi.

Sur ce, etc.

A M. DE HERTZBERG.a

Potsdam, Ier août 1779.

L'état critique de votre santé me fait de la peine, et je vous permets de vous rendre pour six semaines à Pyrmont, pour éprouver de nouveau la vertu des eaux minérales. Je serai bien aise si elles vous font tout le bien qu'on vous en fait espérer, et vous pourrez partir pour cette ville quand vous le jugerez à propos. Mais avant de partir, vous aurez soin de m'indiquer un homme discret et maître des deux langues, auquel je pourrais confier la traduction d'un mémoire français en allemand. J'en ai besoin à l'heure qu'il est, et je l'attends de votre choix.

Sur ce, etc.b

Je voudrais volontiers faire traduire une pièce française en allemand. Indiquez-moi, je vous prie, un homme qui entend bien les


a Les deux lettres qui suivent sont étrangères à la correspondance de Frédéric avec le comte de Hertzberg sur l'écrit : De la littérature allemande, etc.

b De la main d'un secrétaire.