<374> la santé de ce fils chéri, pour vous convaincre qu'elle n'est pas aussi délicate que vous vous imaginez. D'ailleurs, vous n'avez qu'à considérer quel sort attendrait votre fils, si je cédais à vos instances réitérées, et qu'il quittât effectivement mon service. Nullement au fait de l'économie rurale, quatre ou cinq ans suffiraient pour lui faire dépenser tout son bien; et qui sait si vous n'auriez pas avec lui le même sort que la veuve de Marschall et tant d'autres trop tendres mères ont déjà éprouvé de leurs enfants sans service et sans emploi? C'est au moins cette considération qui me défend de me laisser fléchir par les sollicitations réitérées de votre cœur maternel, et elle reçoit une nouvelle force quand je pense que le bien de ce même fils n'est pas à beaucoup près aussi considérable que de vous mettre à l'abri de mes appréhensions. Le temps des Romains n'existe plus, où les armes et la charrue s'échangeaient sans altérer les fortunes.

Sur ce, etc.