<175>sant mille vœux qu'il vous fasse tout le bien possible, en vous assurant que personne ne s'y intéresse plus que votre vieil et fidèle ami.

77. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 17 octobre 1766.



Sire,

Ce n'est pas assez que Votre Majesté ait rendu mes jours heureux, elle cherche encore à les prolonger par les soins gracieux qu'elle prend de ma santé. Je vous rends grâces, Sire, pour la provision de baume de la Mecque que vous venez de m'envoyer. Je me servirai de cet excellent remède comme d'un confortatif et comme d'un témoignage de vos bontés. Je suis, etc.

78. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Berlin, 19 décembre 1766.

Je vous envoie, mon cher ami, un service de ma porcelaine que je vous ai destiné depuis longtemps, et que les fours ont empêché d'achever plus tôt. Je vous prie de vous en servir; s'il se casse, je le compléterai facilement.

Portez-vous bien, vivez pour ma consolation, et jouissez de toutes les prospérités que comporte l'humaine nature. Ce sont les vœux que fait pour vous le plus ancien et le plus fidèle de vos amis.