139. AU CHEVALIER LORENZO GUAZZESI, A PISE.

Potsdam, 12 juin 1764.

C'est avec bien des regrets que j'ai appris par votre lettre la mort du comte Algarotti. Quoique la main tremblante de sa dernière lettre m'eût inquiété, j'espérais cependant qu'il se remettrait, et que j'aurais encore le plaisir de le voir ici.

Désirant de laisser un souvenir de l'estime que j'avais pour votre ami, je vous prie de faire élever sur sa tombe une pierre de marbre avec cette inscription :

HIC JACET
OVIDII AEMULUS
ET
NEUTONI DISCIPULUS.

Vous m'enverrez le compte de ce que vous aurez déboursé à ce<149> sujet, en m'indiquant où je dois ordonner qu'on vous en fasse tenir le montant. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.

Federic.