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111. AU COMTE ALGAROTTI.

Breslau, 10 janvier 1758.

J'ai bien reçu la lettre que vous m'avez écrite pour me féliciter sur la victoire que j'ai remportée le 5 du mois passé sur l'armée autrichienne. Je suis bien flatté de la part que vous prenez à cet événement, et reçois avec plaisir les vœux que vous formez à ce sujet. Je souhaite qu'ils s'accomplissent; en attendant, me voilà retombé sur mes jambes et prêt à repousser les coups qu'on voudra me porter. Je prie Dieu, au reste, qu'il vous ait en sa sainte et digne garde.