<300> sur cette matière, je crois le lui devoir dire naturellement. C'est, madame, que les bonnes lois, faites sur les principes que vous en avez tracés, ont besoin de jurisconsultes pour être mises en exécution dans vos vastes États, et je crois, madame, que, après le bien que vous venez de faire dans la législation, il vous en reste encore un, qui est une académie de droit pour y former les personnes destinées au barreau, tant juges qu'avocats. Quelque simples que soient les lois, il survient des cas litigieux, des affaires compliquées et obscures, où il faut tirer la vérité du fond du puits, qui demandent des avocats et des juges exercés pour les débrouiller.

Voilà, en honneur, tout ce que je puis dire à V. M. I., sinon, madame, que ce monument précieux de vos travaux et de votre activité, que vous daignez me confier, sera conservé comme une des pièces les plus rares de ma bibliothèque. S'il y avait, madame, quelque chose capable d'augmenter mon admiration, c'est le bien que vous venez de faire à un peuple immense. Recevez avec votre bonté ordinaire les assurances de la haute considération avec laquelle je suis,



MADAME MA SœUR,

de Votre Majesté Impériale
le bon frère et allié,
Federic.