13. A ROLLIN.

Königsberg, 17 juillet 1740.



Monseigneur Rollin,

J'ai trouvé dans votre lettre les conseils d'un sage, la tendresse d'une nourrice et l'empressement d'un ami. Je vous assure, mon cher, mon vénérable Rollin, que je vous en ai une sincère obligation, et que les marques d'amitié que vous me témoignez me sont plus agréables que tous les compliments très-souvent faux ou insipides que je ne dois qu'a mon rang. Je ne cesserai point de faire des vœux pour votre conservation, et je vous prie de m'aimer toujours et de vous persuader que je serai, tant que je vivrai, plein de considération pour vous et d'estime pour votre mémoire. Vale.

Federic.