2. AU MÊME.



Mon cher Camas,

Je vous rends mille grâces de votre prompte réponse, et pour vous rendre la revanche, je vous dirai que l'enseigne Plötz est de nouveau à Brisach, et qu'il s'y arrêtera jusqu'à ce qu'il plaise à M. de La Chétardie140-a de lui donner un passe-port pour continuer son chemin jusque dans l'Alsace française. Pour Wylich, je l'ai envoyé en Suisse, ne voulant point hasarder de lui faire faire le voyage de Paris sans avoir la sûreté de la permission, un tel voyage ne se faisant point sans grandes dépenses. J'attendrai donc qu'on veuille lui accorder ladite permission et lui donner les brevets nécessaires pour qu'il aille à Paris. Du reste, cher Camas, je suis tout à vous.

Frederic.


140-a Envoyé de France à la cour de Berlin. Voyez t. II, p. 112, et t. III. p. 23, 26 et 33.