<83>D'exploits si galants, si jolis.
Pompadouriques coryphées,
Érigez-vous de beaux trophées,
Mais que ce soit en d'autres lieux.
Ou si, persistant dans vos haines,
Toujours joints à mes envieux,
Vous revenez dans ces arènes,
J'attends de vos soins gracieux
Toujours de semblables étrennes.3
C'est ainsi, fameux capitaines,
Qu'en quittant ces bords périlleux,
Ces camps et ces fertiles plaines,
Je vous fais mes derniers adieux.

A Freybourg, le 6 novembre 1757.


3 Ils avaient dit qu'ils voulaient donner des étrennes au roi de Prusse.