<16>d'amitié pour moi pour le suivre. Je ferai, de mon côté, les vœux les plus ardents pour votre parfaite guérison, que personne ne souhaite plus passionnément que celui qui a l'honneur de se dire,



Monsieur mon très-cher cousin,

Votre très-parfait et fidèle ami,
cousin et serviteur,
Frideric.

2. AU MÊME.

Massin,a 19 octobre 1731.



Monsieur mon très-cher cousin,

J'ai reçu avec beaucoup de plaisir la lettre que vous eûtes la bonté de m'écrire hier. J'espère que l'état de votre précieuse santé ira de mieux en mieux, et que nous en serons quittes, pour le coup, pour les cruelles alarmes que votre maladie nous a causées. J'ai été hier à la chasse du cerf,b et j'en ai tiré quelques-uns avec l'arquebuse, dont je prends la liberté de vous en envoyer un. Vous verrez par là, mon cher prince, combien je pense à vous, quoique c'est bien plus que je le puis marquer ou dire. J'espère que Bardeleben me rendra ce témoignage; il peut le rendre en bonne vérité, car je ne le vois jamais que je ne l'entretienne de mon cher prince. Je l'aime, parce qu'il vous appartient, et par l'attachement sincère qu'il a pour vous. C'est l'unique voie par où l'on peut se recommander chez moi, n'ayant personne que j'aime si tendrement que celui dont je serai jusqu'au tombeau, etc.


a Voyez t. IV, p. 230.

b Voyez t. XXIII, p. 241.