<461>sistances, aux différents postes, dont l'étendue est considérable. C'est avec beaucoup de peine que je vois que vous vous plaignez, mon très-cher frère, de n'être pas bien secondé. Ceux sur qui cela tombe sont sans doute bien malheureux de ne pouvoir vous satisfaire; mais alors, s'il m'est permis de le dire et de parler avec ma franchise ordinaire, il vaut mieux pour vous, mon très-cher frère, et pour eux, d'en choisir d'autres auxquels vous ayez plus de confiance. Dans le grand nombre d'officiers que vous avez formés durant la guerre et la paix, il doit s'en trouver qui mériteront votre approbation. Ceux qui l'ont perdue doivent d'ailleurs perdre de leur activité naturelle, d'abord qu'ils s'aperçoivent qu'ils ne méritent pas vos bontés. Rien n'est plus décourageant que lorsque le souverain est indisposé contre ceux qui le servent. Je suis très-empressé d'apprendre des nouvelles de vos heureux succès, mon très-cher frère, auxquels je m'intéresse par le sentiment du tendre et respectueux attachement avec lequel je suis, etc.a

345. AU PRINCE HENRI.

Le 28 octobre 1778.



Mon très-cher frère,

Je vous suis très-obligé, mon cher frère, de la lettre de l'Impératrice, que vous recevez ci-jointe. Sa déclaration s'est faite à Vienne, mais je ne sais pas encore l'effet qu'elle aura produit. Selon les apparences, l'arrogance autrichienne ne fera aucun cas des conseils pacifiques de la Russie; au contraire, elle s'en servira de motif pour engager la France à lui fournir des secours, mais qu'on ne lui accordera pas. Je ne saurais vous dire rien de nouveau de ces environs, sinon que le Prince héréditaire a chassé Mittrowsky d'Oderberg, et qu'il le poursuit vers Mahrisch-Ostrau. De ce côté, ma position me donne de l'occupation de reste pour


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