<310>heur, parce que c'est d'ailleurs une bonne princesse, et qui possède plus de talents qu'on n'en trouve communément dans son sexe. Vous m'avez mis en train de bavarder; je m'oublie, mon cher frère, quand je vous écris, en laissant courir ma plume à l'aventure. Il est temps que je l'arrête, en vous réitérant les assurances du plus tendre attachement avec lequel je suis, etc.

194. AU MÊME.

Le 5 février 1767 (1768).

.... J'ai perdu le bon vieux Eichel,a ancien domestique de mon père, qui, à la vérité, depuis trois ans ne travaillait plus, mais qui cependant tenait l'ordre dans le bureau. Cela m'oblige à prendre de nouveaux arrangements, pour que le secret si nécessaire aux affaires importantes soit observé à l'avenir comme par le passé. Je suis, etc.

195. AU MÊME.

(Juillet 1768.)



Mon cher frère,

Je suis sensible au plaisir que vous voulez me faire de passer par ici avant votre voyage.a Les lettres, mon cher frère, dont


a Auguste-Frédéric Eichel était secrétaire de la chambre (Kammer-Secretär) à Halberstadt avant d'entrer dans le Cabinet de Frédéric-Guillaume Ier. Il mourut à Potsdam le 3 février 1768, dans sa soixante-dixième année, après avoir servi quarante ans la maison royale. Voyez t. XX, p. 308, et ci-dessus, p. 99 et 276.

a Le prince Henri arriva à Potsdam le 23, et en partit le 26 pour la Hollande.