<228>

28. AU MÊME.

Potsdam, 21 septembre 1770.

Monsieur le comte de Hoditz, après mon retour ici je me suis empressé à satisfaire au plus tôt à la promesse que je vous ai faite de vous envoyer des cygnes de ces contrées. Le porteur de celle-ci est chargé pour cet effet de vous en présenter quelques-uns de ma part, et je vous prie de les agréer comme une marque de mon estime pour vous et du désir que j'ai de vous faire plaisir. Sur ce, etc.

29. AU MÊME.

Potsdam, 3 octobre 1770.

aJe vous ai envoyé des cygnes, mais dont le chant harmonieux n'approche pas de celui des nymphes de Rosswalde.

30. AU MÊME.

Potsdam, 11 octobre 1770.

bSi les cygnes avaient eu l'intelligence que leur supposaient les poëtes anciens, je les aurais chargés de vous dire dans le langage le plus harmonieux tout ce que je sens de reconnaissance pour la belle réception que vous m'avez faite. Mais, comme leur chant ne ressemble plus à celui de Cycnus, je me borne à espérer qu'ils vous fourniront de bon duvet pour bourrer les coussins et les matelas que vous employez pour vos expéditions amoureuses ou dans vos maladies.


a Post-scriptum ajouté par Frédéric à une lettre officielle.

b De la main du Roi.