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26. AU MÊME.

Neisse, 31 août 1770.

Monsieur le comte de Hoditz, je reconnais entre autres à la façon dont vous vous exprimez, dans votre lettre du 30 de ce mois, à l'occasion du désastre qui est arrivé au général-major d'Anhalt,a à quel point vous m'aimez. Je vous en sais le gré le plus parfait, et je puis vous dire, pour vous rassurer sur son sujet, que le mal qui lui est arrivé par la fatale chute qu'il a faite n'est pas sans espoir, et que je m'attends à le voir hors de danger et rétabli en peu. Je compte, au reste, toujours d'avoir le plaisir de vous voir le 2 de septembre, et ma satisfaction de vous rencontrer bien portant égalera l'estime et l'amitié que j'ai pour vous. Sur ce, etc.

27. AU MÊME.

Potsdam. 16 septembre 1770.

Monsieur le comte de Hoditz, je suis encore tout enchanté de mon séjour à Rosswalde, et l'idée du plaisir que j'y ai goûté me suit partout. Partout je vois mon aimable hôte empressé à me donner mille preuves de son attachement et à me procurer mille plaisirs. Que ne puis-je, mon cher comte, vous exprimer tout ce que le souvenir de ce séjour a de délicieux pour moi! Souffrez que, étant loin de vous, je puisse au moins vous assurer par écrit que je me rappellerai toujours avec un plaisir infini les moments que j'ai passés chez vous, et que je ne cesserai jamais de former des vœux ardents et sincères pour votre conservation et prospérité. Sur ce, etc.


a Henri-Guillaume d'Anhalt. Voyez t. V, p. 115 et 239, et t. VI. p. 166.