<170>naître dignement tant de bontés. Je ne le puis que par les vœux les plus sincères et par les assurances que votre contentement fait mon unique consolation et mon seul soulagement dans mes infirmités, qui s'augmentent toujours, et dont je n'ai aucun lieu d'espérer quelque changement. Je rends grâces à V. M. de la belle porcelaine qu'elle a eu la bonté de m'envoyer, et qui surpasse tout ce que j'ai vu jamais en ce genre. Je suis, etc.

108. DU MÊME.

Brandebourg, 23 septembre 1771.



Sire,

Permettez-moi de vous témoigner la part que je prends à votre heureux retour de la Silésie. Souhaitant de tout mon cœur qu'il se soit terminé en parfaite santé et à la satisfaction de V. M., je vous rends grâces, Sire, du fruit excellent qui m'est parvenu par l'ordre de V. M. pendant son absence. Je suis, etc.

109. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

(24 septembre 1771.)

Je suis bien aise, mon cher ami, que les fruits vous aient été agréables. C'était à cette intention qu'ils vous ont été envoyés, et encore parce que j'ai supposé que Brandebourg n'en fournirait pas beaucoup cette année. Je reviens de la Silésie, où j'ai trouvé beaucoup d'ouvrage achevé, mais où il reste cependant encore bien des choses à faire.

Votre régiment commence à devenir beau, mais je ne vous en parle point, parce que, dans l'état d'infirmité où vous vous trouvez, cela vous causerait des regrets qu'il faut vous épargner.