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65. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 17 avril 1766.



Sire,

Je vous rends grâces des légumes que Votre Majesté vient de m'envoyer. Ce n'est qu'à Sans-Souci où l'on puisse trouver des choses si précoces. Également pénétré de joie de vous savoir en bonne santé, Sire, que de reconnaissance pour votre gracieux souvenir, je suis, etc.

66. AU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Potsdam, 19 avril 1766.

Je reçois avec sensibilité les témoignages de reconnaissance que vous m'avez marqués par votre lettre du 17 de ce mois. Comme je souhaite d'avoir des nouvelles sur l'état présent de votre santé, faites-moi le plaisir de me mander comment vous vous portez. Et sur ce, je prie Dieu, etc.

67. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Brandebourg, 22 avril 1766.



Sire,

C'est ajouter le comble à vos grâces, Sire, que de m'ordonner de vous mander l'état de ma santé. Le rapport sincère que je puis en faire à V. M. est que ma situation est presque toujours la même, c'est-à-dire, fort valétudinaire. Ma voix reste faible, mes pieds sont enflés, et mes jambes ont peine à me porter.