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13. AU MÊME.

Freyberg, 22 avril 1760.

La prévôté de l'église cathédrale de Brandebourg se trouvant vacante et à ma disposition par la mort du feu prince Maurice d'Anhalt, je profite de cette occasion pour vous témoigner à quel point je suis satisfait de votre zèle et de votre attachement inaltérable pour mon service. Voilà le motif qui me porte à vous conférer le bénéfice en question, avec tous les droits et revenus qui s'y trouvent attachés; en conséquence de quoi j'ai donné les ordres nécessaires au ministre d'État le baron de Danckelman.

Mais, comme il y a encore un article à régler au sujet d'un capital de douze mille écus que le feu roi mon père a assuré audit prince Maurice sur le fonds de ce bénéfice pour être restitué par son successeur aux héritiers, comme il y fut obligé lui-même par rapport aux héritiers de Grumbkow quand ledit bénéfice lui fut dévolu, il faudra que vous régliez préalablement cet article avec les héritiers du prince, d'autant plus que le capital mentionné sera également assuré à vos héritiers futurs, comme vous aurez occasion de vous en convaincre par mon ordre émané à ce sujet au ministre d'État de Danckelman.

Je souhaite sincèrement vous voir jouir de ce bénéfice au moins autant d'années que le feu maréchal de Grumbkow en a joui. Sur ce, etc.

14. DU BARON DE L. M. FOUQUÉ.

Löwenberg, 27 avril 1760.



Sire,

Il semble, Sire, que vous ayez pris à tâche de me rendre opulemment riche malgré le peu de penchant que j'y porte, et, pour comble d'embarras, vous me faites ecclésiastique. Je m'acquit-