<102>toris, consilio superare quam gladio?a Tout cela était fort beau avant la bataille de Lowositz et la capitulation de Königstein. Continuez, Sire, à effacer César et à éclairer le siècle. Je vois déjà la Bohême inondée par vos troupes victorieuses, et vos ennemis forcés à vous demander humblement cette paix que vous leur accordiez si généreusement à la tête de votre armée.

101. AU COMTE ALGAROTTI.

Dresde, 27 novembre 1756.

Comme vous m'avez paru, par votre lettre, prendre part à ce qui se passe dans ce pays, je vous envoie la relation de la campagne. Vous ne la trouverez certainement pas conforme à tout ce que vous avez lu ou entendu raconter, mais, quoi qu'il en soit, elle n'en est pas moins exacte. Je vous remercie des témoignages d'attachement que vous continuez de me donner; soyez assuré que je vous en sais un véritable gré, et sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte garde.

102. DU COMTE ALGAROTTI.

Bologne, 21 décembre 1756.



Sire,

Les écrits de Votre Majesté ne sont pas moins admirables que ses actions. Il est bien indifférent à V. M. d'avoir des génials dans ce coin du monde, qui ne voit jamais de troupes que celles qui viennent le ravager. Mais V. M. en a tout plein, et les plus zélés partisans des ennemis de V. M. sont forcés de sentir la solidité


a César, De bello civili, liv. I, c. 72.