<400>me reposer. Ce qui m'inquiète, c'est que j'apprends que V. M. est déjà de retour, ce qui augmente cruellement mon impatience de me trouver à ses pieds. Je ne perdrai certainement aucun temps pour cela, brûlant du désir de me trouver devant V. M., étant avec la soumission la plus respectueuse,



Sire,

de Votre Majesté
etc.

113. A M. DE SUHM.

Ruppin, 20 octobre 1740.

Votre lettre du 5 de ce mois m'ayant fait connaître la faible situation de votre santé, j'y prends beaucoup de part, et je vous en souhaite un prompt rétablissement pour avoir bientôt la satisfaction de vous voir.

114. DE M. DE SUHM.

Varsovie, 12 octobre 1740.



Sire,

Après une très-gracieuse réponse dont Votre Majesté m'a honoré de Wésel, je viens d'en recevoir deux autres de Potsdam et de Charlottenbourg, qui ont bien diminué la joie que m'avait donnée la première, et je n'ai repris un peu de tranquillité que sur ce qu'on m'assure que la fièvre quarte n'est point dangereuse, et qu'on ne l'attribue qu'aux grandes fatigues de V. M. en faisant tout de suite la visite de ses vastes États. Je ne sais que trop combien de rudes voyages mettent le feu dans le corps, et, tandis