<373>dustrie. Mandez-moi si c'est une maladresse de votre domestique, ou si mes soupçons sont bien fondés.

83. AU MÊME.

Berlin, 9 juillet 1739.



Mon cher Suhm,

Je viens de recevoir votre seconde lettre deux jours après la première de Kalsow et le départ du bas officier. Je vous écris celle-ci pour vous remercier de toutes les peines que vous vous donnez pour mes petites affaires.

On dit pour sûr que le marché se fera; en ce cas, je vous prie de ne point oublier les pelleteries que vous m'avez promises. Il m'en faut vingt-sept pour une pelisse; et comme on les vend la trentaine, vous pourrez garder les trois autres pour un manchon, car on dit que la fourrure est très-bonne en hiver contre la colique.

Vous expédierez les hommes que votre amitié me procure, quand bon vous semblera. J'ai fourni mon bas officier d'espèces autant que je l'ai cru nécessaire. Vous pouvez écrire hardiment par lui tout ce que bon vous semblera. Je ne l'attends qu'à la fin du mois d'août, terme de notre retour de Prusse.

Adieu, cher ami; cultivez laborieusement le terrain de là-bas pour nos intérêts communs, et soyez persuadé que je suis avec toute l'amitié imaginable,



Mon cher ami,

Votre très-fidèlement affectionné ami,
Federic.