<151>soyez. Ne doutez point de ces sentiments, ni de l'estime avec laquelle je suis à jamais,



Mon cher Camas,

Votre très-affectionné ami,
Federic.

23. AU MÊME.

Nauen, 11 juin 1738.



Mon cher Camas,

Notre revue s'est, grâce à Dieu, très-bien passée. Le Roi a été content, et son contentement a inspiré la joie à tout le régiment, depuis le cèdre jusqu'à l'hysope, depuis le chef jusqu'au dernier fifre. Enfin je ne souhaiterais rien avec plus d'ardeur que de pouvoir sentir une satisfaction pareille à l'issue d'une bataille et après avoir culbuté les troupes ennemies. J'espère que nous y viendrons, et que je pourrai vous féliciter, et vous me féliciter à votre tour, aux plaines de Düsseldorf, sur ce que nous aurons exécuté d'heureux sous les ordres du Roi. Je vous envoie ci-joint le changement que j'ai fait, après en avoir obtenu la permission du Roi, touchant nos appointés; je vous prie de me dire votre sentiment là-dessus, et de vous servir de votre sincérité ordinaire. Adieu, mon cher Camas; ne m'oubliez point, et soyez persuadé de l'estime parfaite que j'ai pour vous.

Federic.

24. AU MÊME.

Berlin, 25 août 1738.



Mon cher Camas.

Vous voilà quitte envers moi des prunes, et me voilà au fait de la reine Claude et de toute sa famille. Je vous en ai toute l'obli-