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XXIV. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.



Monsieur,

Votre Altesse Royale me permettra, dans un jour aussi intéressant que celui-ci, de joindre mes vœux et mes acclamations à ceux de tous ses fidèles serviteurs. Que ne devons-nous pas attendre, monseigneur, d'une postérité à laquelle vous donnerez le jour, et que ne devons-nous pas espérer des descendants d'un prince et d'une princesse aussi accomplis que le sont Vos Altesses Royales? Nous autres poëtes, nous sommes depuis longtemps en possession de chanter l'amour des dieux, nous nous croyons en droit de célébrer les passions des héros. Recevez, monseigneur, avec bonté le faible hommage d'une muse qui a dévoué ses veilles à Votre Altesse Royale, et daignez permettre que j'ajoute aux vers du poëte les assurances du profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être,



Monsieur,

de Votre Altesse Royale
...
poëte de la cour.

(25 juin 1752.)