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2. AU COMTE DE HODITZ.

Potsdam, 3 mars 1766.



Monsieur le comte de Hoditz,

La lettre que vous m'avez écrite du 24 de février m'a été remise avec la provision de brunze que vous avez bien voulu y joindre. Je reçois avec sensibilité toutes les marques d'attention que vous vous empressez à me donner. La manière dont vous exprimez vos vœux pour moi exige une gratitude particulière, et le témoignage de votre attachement, que vous avez fait éclater à l'occasion du jour de ma fête, me prouve l'exactitude avec laquelle vous n'en laissez passer aucune pour les faire connaître. Soyez assuré que je suis charmé de recevoir ces preuves non équivoques de vos sentiments, et que je vous en saurai tout le gré que vous pouvez attendre de ma part. Sur ce, etc.