<96>

16. AU MÊME.

Breslau, 2 décembre 1778.



Monsieur mon frère,

La goutte dont j'ai été tourmenté pendant quelque temps m'a empêché de recevoir plus tôt, par l'aide de camp de V. M., la lettre qu'elle a la bonté de m'écrire. Je la félicite sur l'heureuse délivrance de la Reine, en souhaitant à V. M. toutes les prospérités qu'elle peut désirer elle-même. Le général Hordta ne se trouve point ici; il est à l'armée de mon frère, et je ne l'ai pas vu depuis mon départ de Berlin. Mais comme il ne me convient pas d'entrer dans de certains détails, il ne me reste qu'à désirer que la bonne harmonie et l'union puisse toujours se conserver entre des personnes qui me sont chères et précieuses, et que les liens du sang unissent le plus étroitement ensemble. C'est ma façon de penser invariable; c'est de quoi je prie V. M. d'être persuadée, ainsi que de la singulière considération avec laquelle je suis, etc.

17. AU MÊME.

Le 15 mai 1780.



Monsieur mon frère,

J'embrasse toutes les occasions avec plaisir qui se présentent pour donner à V. M. des marques de mon amitié et de ma considération. M. de Lilljehorn pourra voir ici ce qu'il jugera à propos, quoique je


a Voyez t. V, p. 14; t. XIX, p. 338; et t. XXVI, p. 273.