<59> mille quatre cent cinquante-huit livres, que la Mossi prétend lui être due de la part de cette même princesse. Comme ni l'une ni l'autre ne désignent pas plus particulièrement leur débitrice, je ne saurais me dispenser de mettre cette note également sous les yeux de Votre Altesse Sérénissime, afin que, au cas qu'elle regardât ma nièce son épouse,a elle puisse prendre des arrangements pour son acquit. Je profite, au reste, de cette occasion pour renouveler à V. A. S. ce vrai et tendre attachement avec lequel je suis invariablement, monsieur mon neveu, etc.

12. DU PRINCE FRÉDÉRIC-AUGUSTE DE BRUNSWIG.

Berlin, 31 mars 1783.



Sire,

J'ai l'honneur de lui renvoyer très-humblement le compte qu'elle a daigné me communiquer, comme il ne concerne en rien la princesse mon épouse, qui n'a pas été en négoce avec ces femmes marchandes de Paris, ayant fait les achats de ces frivolités d'usage ici ou quelquefois à Brunswic, quand le hasard a fait qu'elle s'y est trouvée en temps de foire. Au reste, comme elle ne doit à aucun créancier de cette espèce, j'ose avouer que j'ignore quelle peut être la princesse que ces marchandes veulent désigner. Je saisis cette occasion pour me renouveler de nouveau dans le précieux souvenir de V. M., et


a Cette note ne concernait pas la femme du prince Frédéric, mais celle du Prince de Prusse, Frédérique-Louise, née princesse de Hesse-Darmstadt.