<43> dragons, pour des subsides, ce serait augmenter ma satisfaction et les obligations que je vous en aurais. Je vous prie d'y réfléchir et de me réjouir d'une prompte réponse, que vous pourriez découvrir au général de Marwitz, qui vous fera sa cour. Je suis avec une constante et très-sincère amitié, monsieur mon frère, etc.a

Je vous aurais écrit moi-même, mais j'ai la fièvre. Je vous demande excuse.b

13. DU DUC CHARLES DE BRUNSWIC.

Le 4 novembre 1740.

Je me tiendrais heureux si je me pouvais défaire de quelques bataillons et de mes dragons pour les offrir à Votre Majesté. Mais, Sire, je supplie V. M. de se souvenir que je n'ai en tout que six bataillons, dont deux sont entièrement ruinés par un fatal engagement que j'ai dû accomplir sans l'avoir contracté. Ce peu de monde suffit à peine au plus nécessaire dans Brunswic et Wolfenbüttel. Mes dragons ne font que quatre compagnies, et sont à peine suffisants pour empêcher dans le pays l'inondation des mendiants, les défraudations des contrebandiers du blé, et les désordres amenés par la disette ....


a De la main d'un secrétaire.

b De la main du Roi.