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8. AU MÊME.

Le 30 juillet 1768.



Monsieur mon cousin,

La bonne nouvelle que Votre Altesse vient de m'apprendre ne pouvait être communiquée à personne à qui elle fût plus agréable, ni qui s'y intéressât plus vivement que moi. Je suis charmé de voir votre succession établie, et déchoir de leurs espérances ceux qui, formant différents partis, fondaient les espérances de leur fortune sur l'attachement qu'ils n'avaient point voué à V. A. Je vous prie, mon cher prince, de témoigner à ma nièce toute la joie que j'ai de l'espoir de fécondité qu'elle nous donne. Regardez-moi, je vous prie, comme le meilleur et le plus fidèle ami de votre maison, charmé si je puis vous convaincre de la parfaite estime et de tous les sentiments avec lesquels je suis, etc.

9. AU MÊME.

Le 19 décembre 1768.



Monsieur mon cousin,

Je prends part à la désagréable scène que vient de vous donner M. de Breteuil.a Il mériterait certainement pis, mon cher prince, que d'être privé de vous voir chez lui, et je crois qu'il ne serait pas mauvais que les États généraux se mêlassent un peu de cette affaire pour rabattre son excessive présomption. Cet homme a fait l'impertinent


a Voyez t. XXIII, p. 432.